Urbanisme
Pourquoi ai-je démissionné de la Commission des citoyens ?
- Par Andre
- Le 07/01/2017
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Avant de vous donner les raisons de ma démission, je voudrais vous donner quelques explications sur la création de cette commission...
C’est le maire qui, quelques temps après son élection, a lancé une consultation auprès des Castésiens en vue de créer une « Commission des citoyens », composée de 8 personnes choisies parmi les candidatures présentées. A mon grand étonnement, ma candidature fut alors retenue ; sûrement un signe d’ouverture de la part du maire, puisque tout le monde sait que j’étais candidat sur la liste de Serge BAREYT aux dernières élections municipales.
Dès le début, les membres de cette commission ont été très motivés par l’idée de représenter les castésiens et de pouvoir soumettre aux élus les sujets de leurs réflexions. Leur travail s’est orienté autour de 3 thèmes prioritaires :
1- « la sécurité routière et les abris bus » ;
2- « la mise en place de bancs et de tables dans les différents quartiers » de CASTETS pour favoriser l’échange et la convivialité entre les citoyens ;
3- Enfin, « nuisances sonores et visuelles causées par l’autoroute ». Je ne vous le cache pas, que c'est ce 3ème sujet qui me tenait le plus à cœur, comme sûrement, à beaucoup de Castésiens...
Ces trois sujets ont été présentés successivement aux élus.
Pour la petite histoire, le 1er sujet (sécurité routière et abris bus) ne s’est pas trop mal passé. Des choses ont été réalisées… pas tout bien-sûr, notamment à Castillon où il n’a toujours ni abris bus, ni éclairage. Bref, malgré tout, un départ encourageant pour la Commission des citoyens...
Pour le 2ème sujet (mise en place de bancs et tables dans les quartiers), s’il a bien été pris en considération dans un premier temps par le maire, il a malheureusement été, dans un second temps, purement et simplement abandonné. Les raisons avancées ? « Pas de budget » (normal, la baleine en avait bouffé une bonne partie), « Coût d’entretien trop important » et surtout, l’argument qui tue : « Un risque de nuisances »… surtout à proximité du domicile de certains élus concernés par le projet !
Quant au 3ème sujet (nuisance sonores et visuelles de l’autoroute), on y arrive… Là, « c’est l’autoroute qui fait déborder le vase » !.
Ce sujet, plutôt sensible pour un bon nombre de Castésiens, a été présenté au maire à partir d’un dossier particulièrement sérieux, contenant à l’appui des réclamations formulées par la Commission des citoyens : des vidéos et des photos des merlons (buttes de terre), mettant en évidence les points faibles et les insuffisances du dispositif actuellement en place pour pallier les nuisances sonores et visuelles de l’autoroute, notamment près des bassins de rétention. L’ensemble avec, pour mémoire, le rappel des engagements de la société ATLANDES (société gestionnaire de l’autoroute)… Car, pour cette dernière, tout est conforme ! Des nuisances ? Il n’y en a point… en tout cas, pas plus qu’avant (110 km/h) l’arrivée de l’autoroute (130 km/h)! Tout cela n’est pas sérieux !
Alors, à l’appui de ses travaux et de ses constatations, la Commission des citoyens a recommandé à Mr MOUHEL, de faire faire une « contre-étude » des mesures sonores par un cabinet différent d’ATLANDES, de façon à obtenir un avis « neutre et indépendant » à partir duquel, en fonction des résultats obtenus, la Commune forcerait (ou non) la société ATLANDES à respecter ses engagements. Malheureusement, aucune demande de devis n’a été faite par la Commune, à un quelconque cabinet d’audit indépendant… Premier abandon des citoyens !
Pourtant, le maire propose à la Commission des citoyens, l’organisation d’une réunion avec le directeur d’ EGIS (entreprise sous-traitante d’ATLANDES, pour l’exploitation, l’entretien et la maintenance de l’autoroute)… Bon, Soit ! On va peut-être pouvoir s’expliquer, poser des questions, proposer des solutions… La commission des citoyens prépare donc cette réunion avec tout le sérieux qui la caractérise et, dans ma grande naïveté, je pensais vraiment que le maire et ses adjoints y défendraient notre dossier…
Rien que le plan de table aurait dû me faire comprendre que les dés étaient pipés d’avance… En effet, d’un côté de la table : le maire et ses adjoints entourent le directeur d’EGIS, et, de l’autre côté, les membres de la commission des citoyens leur faisant face en bout de table. Puis, nous présentons notre dossier… Pour EGIS, les défauts relevés dans notre dossier dans le dispositif « anti-bruit » de l’autoroute, ne comportent aucune malfaçon : tout est conforme ! … Tiens donc ! Etonnant, non ?
Nous apprenons alors que deux mesures de bruit ont été faites… Et par qui, s’il vous plaît ? Un cabinet indépendant ? Que nenni ! … Par ATLANDES ou par EGIS ! … Et où, ont été faites ces mesures ? Près des maisons des Castésiens ? Eh bien, non ! L’une, sur la route de MAGESQ à la sortie de CASTETS, et l’autre, à hauteur de la poissonnerie DELMAS, avant d’arriver à Castets... Mais de qui se moque-t-on ?
Durant la réunion, nous insistons tout de même et proposons de réduire la vitesse à 110 km/h sur la traversée du village… REFUS ! La hauteur des murs anti-bruit, est soi-disant « normale » ; la hauteur des merlons (les buttes de terre) est tout aussi « normale ». Circulez, y’a rien à voir ! En revanche, EGIS est prêt à conseiller la ville pour améliorer ces dispositifs… Curieux non ?
Bref, vous l’avez compris, rien ne sera fait !
Seule compensation, la société EGIS s’est engagée à réaliser deux mesures de bruit à hauteur des bassins de rétention… Personnellement, je doute fort que ces deux mesures soient réalisées « en toute indépendance » et « dans des conditions critiques ». Mais, j’attends de voir !
A l’issue de cette réunion, j’ai fait part de ma grande déception aux membres de la Commission des citoyens sur ce dernier sujet sensible, et les ai informés de ma décision de démissionner compte tenu du fait que, lors de cette réunion, j’ai constaté que la municipalité n’avait à aucun moment défendu les CASTESIENS.
Nous aurions en effet, tant aimé voir notre maire et ses adjoints, à nos côtés, aux côtés des membres de la Commission des citoyens, en face d’EGIS et/ou d’ATLANDES, pour défendre les intérêts des Castésiens. Il n’en a rien été. Deuxième abandon des citoyens !
Après deux ans passés dans cette commission des citoyens, force est pour moi de constater qu’elle ne sert à pas grand-chose, si ce n’est, qu’à servir d’alibi démocratique à la municipalité. Peu après, j’ai informé le maire de mon souhait de démissionner et lui ai tenu le même discours pour lui en expliquer les raisons.
Je dois préciser ici que la qualité du travail et le sérieux des membres de la commission des citoyens ne sont absolument pas à mettre en doute et n’entrent donc pour rien dans ma décision de démissionner.
Voilà, j’en ai terminé et je souhaite « bonne chance » aux membres de la Commission des citoyens, et surtout « bon courage » !
André SANCHEZ
Ancien membre de la Commission des Citoyens
Salle de sport : "Quand on veut tuer son chien..."
- Par Serge
- Le 20/12/2016
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Ainsi donc, j’ai pu lire sur la page Facebook du maire que mon intervention en Conseil Municipal du 14 décembre 2016 sur le projet de la « salle de sport » avait été « d’une rare violence »…
Il lui faut raison garder ! Il faut que notre maire s’habitue aux joutes verbales du débat démocratique auxquelles il sera quotidiennement confronté lorsqu’il sera député à l’Assemblée Nationale… Dans une démocratie, le rôle de l’opposition c’est bien d’apporter la contradiction voire la lumière, quand c’est nécessaire. Et là, c’était bien évidemment nécessaire !
Indigné, j’ai juste mis le doigt là où ça faisait mal ! Je me suis insurgé (comment ne pas le faire ?) contre les multiples et déplorables atermoiements administratifs générés par le non-respect par le maire des codes forestier et de l’urbanisme. Tant et si bien que les porteurs de projet (deux jeunes entrepreneurs locaux volontaires) auront fini par se décourager et jeté l’éponge après presque 2 ans « d’instruction » de leur projet par le maire…
Il s’agit d’une affaire complexe, aussi je ne rentrerai pas ici dans tous les détails (dont j’ai tous les éléments de preuve à la disposition de qui me demandera) et ne me concentrerai donc que sur l’essentiel :
Pourquoi le maire a-t-il tant insisté pour que ce soit l’acheteur qui fasse la demande (obligatoire) d’autorisation de défrichement de la parcelle à la préfecture, en lieu et place de la commune encore propriétaire, comme elle aurait dû le faire ? Peut-être pour éviter une étude d’impact environnemental ? Pour échapper aux compensations de replantations obligatoires ? Ou pour privilégier un autre projet ? Bilan : un rejet de la préfecture et sept mois de perdus pour finalement faire semblant de suivre en novembre 2016 les conseils avisés du géomètre donnés dès février…
MAIS SURTOUT : Comment le maire a-t-il pu, au mépris du code forestier et du code de l’urbanisme, accorder un permis de construire sans qu’il y ait dans le dossier ni acte de propriété formalisé a minima, ni SURTOUT d’autorisation préfectorale de défrichement de la parcelle pourtant OBLIGATOIRE ?
Enfin, pourquoi avoir porté l’estocade à ce projet dès cet été en lui opposant, discrètement, une obstruction administrative honteuse de plusieurs mois qui n’avait pour but que de décourager les porteurs de projet ?
Pourquoi n’avoir JAMAIS eu le COURAGE de dire clairement en face à ces deux jeunes entrepreneurs locaux qu’il ne voulait plus de leur projet dont il avait pourtant signé le permis de construire en avril 2016, en les laissant continuer à « rêver » à une entreprise « torpillée » à l’avance ?
Pourquoi s’être gardé de leur avouer qu’il préférait désormais un projet concurrent qu’il avait sous le coude depuis longtemps ? Pourquoi avoir préféré faire croire à tout le monde que ce sont eux qui ne voulaient plus le réaliser ?
Comme dit le proverbe : « Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage ! ».
On ne gère pas une commune au mépris des règles de droit et, a fortiori, en traitant des jeunes entrepreneurs volontaires de cette façon ! Une parole est une parole, surtout quand on est maire !
Alors oui, j’étais indigné... et je le suis toujours !
Serge BAREYT
Conseiller municipal d'opposition
... Pour en faire un parking !
- Par Serge
- Le 20/11/2016
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Dans son compte-rendu du Conseil municipal du 15 novembre, Sud-Ouest écrit : « Concernant l’achat de la maison Servissolle, les quatre opposants ont voté contre. Ils jugent trop onéreux le coût d’acquisition défini par les services des Domaines (185.000 €), les frais de démolition et autres aménagements qui s’y rajoutent. ».
Bon, ne nous plaignons pas, le journal a pour la première fois fait état des raisons de notre vote. Mais, il manque juste cinq petits mots : «… pour en faire un parking ! ».
Alors, 185.000 € HT, plus les frais de notaire, plus les frais de démolition et d’enlèvement des gravats… Allez, nous ne serons pas loin des 250.000 € ! Vous ne trouvez pas que ça fait un peu cher pour faire un parking ? D’autant qu’à ce prix-là, le parking n’est pas encore réalisé…
Le prix de la maison est-il disproportionné ? Certainement pas ! C’est une jolie maison familiale, bien solide, en plein centre de Castets, son prix est donc parfaitement adapté. Mais, ça fait un peu cher pour la raser et en faire un parking… Bien sûr, ce n’est pas le problème du vendeur, et il le dit d’ailleurs : « Il chaut peu au propriétaire, qui n’était pas demandeur, que le bâtiment soit destiné à l’emplacement d’un parking, d’une banque ou d’un casino… ». Nous lui donnons complètement raison ! C’est effectivement l’affaire de la Commune…
Et puis, pourquoi acheter si vite ? En effet, à l’heure où nous écrivons cet article, le projet est loin d’être bouclé… Quel financement (ARS, Commune ou investisseur privé) ? Quelle implantation exacte (à gauche ou à droite de la rue Ste Hélène) ? Quels prix au m2 pour les professionnels de santé ? Dans cet épais brouillard, comment ces derniers pourraient-ils s’engager réellement en toute sécurité ?
Faut-il pour autant déduire de notre vote que l’opposition est contre le centre médical ? Certes non ! Bien-sûr que nous sommes favorables à la création d’une maison de santé à Castets ! C’était même un point commun de tous les programmes de 2014. Alors, pourquoi le faire croire, sinon pour tromper la population sur nos véritables motivations ?
Cet emplacement était-il idéal pour implanter ce projet ? Rien n’est moins sûr ! Un peu trop petit, peut-être… car sinon, pourquoi le maire aurait-il été obligé d’aller démarcher la famille « Servissolle » (qui ne demandait rien) pour acheter leur maison ?
Résultat : 250.000 € pour un parking encore à construire… En implantant cet ensemble ailleurs (les terrains libres ne manquent pas), les castésiens auraient sûrement fait une belle économie…
Serge BAREYT,
Conseiller municipal d'opposition
Relais Landais : quel projet global ?
- Par Serge
- Le 27/09/2015
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Plus de 500.000 € d'investissements non prioritaires !
Et pour quel projet au final ? Mystère...
Le 27/08/2015 était proposé au Conseil Municipal une délibération pour le rachat du Relais Landais par la Commune...
- 400.000 € pour le rachat des bâtiments "en l'état"
- et 100.000 € supplémentaires pour réhabiliter le bâtiment (peintures, toitures, etc.).
Après une salle des fêtes qui a coûté plus d'1 million d'euros, que nous allons payer pendant des années dans nos impôts, la commune rachète le Relais landais : "un demi million d'euros"... Pour quel projet global ?
Lorsqu'arrivera la feuille d'impôt 2016, l'augmentation sera sans doute expliquée par la baisse des dotations de l'Etat... Nous serons là pour rappeler aux castésiens cette grosse dépense non prioritaire !
Un demi-million d'euros d'investissement sans projet d'ensemble ?
Installer un restaurateur, bon... Mais que fera-t-on notamment, du bâtiment en cours de construction qui est derrière le restaurant et pour quels coûts supplémentaires... Mystère !
Voici le texte de mon intervention au Conseil municipal du 27 Août 2015 :
" Monsieur le Maire, mesdames et messieurs les conseillers municipaux,
Disons le tout de suite, cela ne vous étonnera pas : nous voterons « contre » la délibération qui nous est présentée ce soir concernant le rachat du Relais Landais.
D’abord, parce qu’il n’y a jamais eu de vrai débat sur ce sujet en Conseil Municipal. En effet, vous nous avez mis devant le fait accompli lors du vote du budget et pire même, nous avons appris la probabilité de la chose, présents à vos côtés sur la tribune de la salle des fêtes, lors de la présentation de vos vœux aux castésiens. Nous avons alors compris le sens que vous donniez aux mots démocratie et information des élus.
Nous voterons contre ensuite, parce que nous considérons que cet investissement n’était absolument pas prioritaire eu égard à tout ce qu’il est urgent ou nécessaire de faire dans notre village et qui reste en souffrance.
400.000 € d’investissements pour l’achat de la structure immobilière, 80.000 € de travaux supplémentaires pour la remise en état… Sans compter la rallonge qui a été faite et dont ne connaissons pas encore le montant… Allez, disons plus de 500.000 € d’investissements, pour simplement (en l’état de notre information) installer un locataire restaurateur, au demeurant fort sympathique, dans notre village.
En l’état de notre information, sans aucune connaissance de votre projet global, nous estimons que cette acquisition est « une folie » pour ne pas dire « une hérésie » quand on sait tout ce qu’il y a à faire en urgence ici.
Alors, nous avons noté dans la délibération que vous nous présentez ce soir, je cite : « la nécessité d’acquérir le complexe de l’hôtel restaurant « Le relais landais » pour mener à bien le projet de revitalisation économique du centre-bourg ».
Bon ! Vous avez donc un vrai projet concret, mais lequel ? Voilà la question !
Car, nous sommes bien d’accord, il y a bien une nécessité de revitaliser économiquement le centre-bourg. Ce point était d’ailleurs bien dans tous nos programmes électoraux, le vôtre comme les nôtres…
Mais, nous vous posons la question : quel est exactement VOTRE projet d’aujourd’hui ?
Quel rapport y a-t-il entre la nécessaire revitalisation économique du centre-bourg et le rachat, par la Commune, d’une structure immobilière comprenant un hôtel restaurant dont l’activité était d’ailleurs presque arrêtée pour des raisons qu’il n’est pas utile de préciser ici…
Plus de 500.000 € d’investissements pour finalement quoi faire ? [notamment dans le bâtiment en cours de construction qui est derrière]
Tantôt, vous nous dites qu’il faut attendre les résultats du Plan de référence avant de faire des investissements et tantôt, vous faites des investissements avant même la réalisation de ce Plan de référence et ce, bien sûr, en dehors de tout débat au sein du Conseil Municipal ou en commission.
Vous pratiquez avec talent l’art de l’esquive avec une argumentation à géométrie variable...
Alors, pour justifier cette acquisition, vous nous dites qu’il s’agissait d’une véritable opportunité… Mais, disant cela, de quelle opportunité parlez-vous ? Et puis, opportunité pour qui, pour quoi ?
Oh, nous imaginons sans peine que ce n’est pas uniquement pour faire plaisir au propriétaire qui essayait vainement de vendre cet ensemble depuis si longtemps. Ni même simplement pour les seuls beaux yeux de ce restaurateur qui a souhaité s’installer dans notre village…
Alors pourquoi ? Vous devez donc bien avoir un projet global ? Mais encore une fois, lequel ?
Allez-vous racheter toutes les structures immobilières dans lesquelles les commerces ont périclité ?
Allez-vous racheter les bâtiments de la boulangerie Boncoeur, de la boucherie Dupau, de la coiffeuse Jacqueline, de l’épicerie 8 à 8 de JN Mora et j’en passe bien d’autres, malheureusement… (Plaisanterie !)
Nous nous demandons bien aussi pourquoi, alors qu’il s’agissait du même propriétaire, vous n’avez pas profité de négocier en même temps (à bon prix compte tenu de leur état) le rachat des structures de la Pizzeria et de la Bodega ?
Et puis, pourquoi serait-ce une opportunité ici, tout de suite, et pas ailleurs, aujourd’hui ou plus tard ? Qu'y avait-il de si urgent à faire ce rachat maintenant alors que ce bâtiment était en vente depuis des années et des années ?
Aucun de nos programmes électoraux n’avait même, ne serait-ce qu’avancé la proposition d’un tel investissement pour les castésiens. Il devait y avoir des raisons... Et pour quoi faire d’ailleurs ? Peut-être y aviez-vous un peu songé pendant la campagne, mais un tel projet était-il réellement porteur auprès des castésiens qui attendaient bien d’autres choses importantes et urgentes (malheureusement toujours en souffrance dans notre village).
Alors certes, nous sommes passés d’un orange très moche à un joli gris très tendance… Mais, à quel prix ?
Encore une fois, nous vous le demandons Monsieur le Maire : quel est votre projet global sur ce Relais Landais ?
En démocrate que vous êtes, vous refusez les débats d’orientation budgétaire avec les élus de la minorité qui, je vous le rappelle, sont aussi les représentants des castésiens. Non seulement, vous leur imposez vos choix sans discussion contradictoire, mais en plus, vous les privez d’information et prenez à quelques-uns, élus ou non, toutes les grandes décisions en comité restreint.
C’est votre droit, ce n’est pas notre conception de la démocratie, mais c’est votre droit. C’est vraiment regrettable car nous souhaitions (et le souhaitons toujours d’ailleurs) être une opposition constructive. C’est de la confrontation des idées que jaillit la lumière… Jamais de la force ! En cette rentrée, il ne tient qu’à vous que les choses ne changent !
Reste, que les castésiens eux, ont le droit de savoir pourquoi la commune investit plus de 500.000 € pour simplement, jusqu’à plus ample informé, installer un restaurateur gastronomique à Castets… Restaurateur à qui, au demeurant, nous souhaitons très sincèrement beaucoup de succès dans son entreprise castésienne !
Gageons que les castésiens auront bientôt une réponse à cette question et… nous avec eux !
M le Maire, Mesdames et Messieurs les conseillers, nous vous remercions de votre attention."
Voir aussi article de Sud-Ouest sur ce sujet : http://www.sudouest.fr/2015/08/31/quand-l-opposition-prend-la-parole-2109767-3337.php